Publication
/ Inclusive Narratives
Refondre le Récit Actuel : Le Rôle de la Communication dans le Cadre de la Justice Transitionnelle
Cette publication de l’IFIT plaide en faveur d’une place beaucoup plus centrale accordée à la communication et au récit au sein de la vision de la justice transitionnelle.
Depuis trop longtemps, les institutions de la justice transitionnelle se sont bien trop souvent orientées sur une approche de récit individuel de l’héritage des abus de masse, au détriment d’un dialogue national et d’un récit sociétal plus larges visant à ré-imaginer un avenir différent suite à un conflit ou à un régime totalitaire. Les voix les plus puissantes qui ont façonné ces récits – médias, intellectuels et artistes publics – ont été traitées, pour certaines, comme une simple « partie prenante » de plus, et non comme des acteurs à part entière à même d’impulser des changements structurels.
La publication soutient que les institutions concernées par la justice transitionnelle doivent abandonner la philosophie selon laquelle « notre travail se passe de commentaires » qui a prédominé au cours des 20 dernières années. Au contraire, les organes de la justice transitionnelle doivent surtout s’insérer de manière proactive dans une optique de création du discours, en nouant des relations productives avec les chaînes d’information et les médias sociaux influents ; et en organisant et galvanisant les groupes d’intérêts profondément concernés par le processus visant à forger un récit national nouveau.
Traduction de la version originelle en anglais
Cette publication de l’IFIT plaide en faveur d’une place beaucoup plus centrale accordée à la communication et au récit au sein de la vision de la justice transitionnelle.
Depuis trop longtemps, les institutions de la justice transitionnelle se sont bien trop souvent orientées sur une approche de récit individuel de l’héritage des abus de masse, au détriment d’un dialogue national et d’un récit sociétal plus larges visant à ré-imaginer un avenir différent suite à un conflit ou à un régime totalitaire. Les voix les plus puissantes qui ont façonné ces récits – médias, intellectuels et artistes publics – ont été traitées, pour certaines, comme une simple « partie prenante » de plus, et non comme des acteurs à part entière à même d’impulser des changements structurels.
La publication soutient que les institutions concernées par la justice transitionnelle doivent abandonner la philosophie selon laquelle « notre travail se passe de commentaires » qui a prédominé au cours des 20 dernières années. Au contraire, les organes de la justice transitionnelle doivent surtout s’insérer de manière proactive dans une optique de création du discours, en nouant des relations productives avec les chaînes d’information et les médias sociaux influents ; et en organisant et galvanisant les groupes d’intérêts profondément concernés par le processus visant à forger un récit national nouveau.
Traduction de la version originelle en anglais